Dans le centre de Louvain on trouve beaucoup de sites et bâtiments historiques. Un des monuments le plus connu est ‘Fonske’, une statue sur la place Rector De Somer qui représente un étudiant qui verse de la bière sur lui-même en lisant une livre. En 1975, Fonske a été fait don à la KUL à l’occasion de ses 550 ans d’existence.
Le Lakenhal est un grand bâtiment gothique, qui date de 1317. Initialement, c’était le lieu de vente des tisserands de feuille. Plus tard, la municipalité a donné le Lakenhal à la KUL en emphytéose. Aujourd’hui c’est un centre de gestion de l’université.
Le Jardin Botanique (Kruidtuin), à l’origine une collection des plantes médicinales, est le jardin botanique le plus vieux de Belgique. Elle date de 1738 et se compose de 2,2 hectares d’arbres et d’arbustes. Il y a aussi une grande serre avec des espèces tropicales et subtropicales.
On parle parfois des ‘sept miracles de Louvain’ : seulement trois peuvent encore être visité :
– la tour sans clous : la construction de l’église Saint-Gertrude a été terminée en 1453. Pendant sa construction, aucun clou a été utilisé. Cela a été possible parce que la tour est constituée entièrement de pierre bleue, il n’y avait pas de bois utilisé.
– la cloche à l’extérieur de la tour : depuis 1478, une des cloches de l’église Saint-Jacques se trouve à l’extérieur de la tour. A cause de cette cloche bizarre, les gens ont inventé plusieurs mythes pour expliquer ce phénomène étrange.
– l’autel extérieur de l’église : l’église gothique Saint-Michel ressemble à un grand autel. C’est pourquoi les gens l’appellent ‘l’autel extérieur de l’église’.
– les vivants passant sous les morts : en 1781, le rempart de Louvain avait une église, construit sur une de ses portes. A l’époque, les notables étaient enterrés dans l’église. Alors quand on passait par la porte, on marchait sous les morts. Le rempart avait complètement disparu en 1851.
– les gens passant sous des racines d’arbre : une autre porte du rempart avait des ormes poussant au-dessus. Donc quand on passait par la porte, on marchait sous des racines d’arbre.
– de l’eau coulant en amont : il y a une légende qui parle de la ‘Fiere Margriet’, une fille qui était tuée et jetée dans Le Dyle. On dit que son corps coulait en amont, ce qui était peu crédible. Mais c’était possible à cause des écluses qui avaient de l’influence sur le courant. La statue de la ‘Fiere Margriet’ est exposée jusqu’à aujourd’hui sur les terrasses à côté du Dyle.
– la tour plus bas que l’église : l’église baroque du 17ième siècle, située dans le monastère de Ongeschoeide Karmelietessen, n’avait pas de tour. Le clocher était situé sur la sacristie et vint guère plus élevée que le faîte du toit. Le monastère était démoli en 1808.